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mercredi 22 janvier 2014

Origines de la chevalière armoriée

Depuis l'Antiquité, les hommes et les femmes utilisent des bagues dont le plateau est gravé de motifs plus ou moins complexes afin d'apposer leur marque personnelle sur des documents et des objets pour les authentifier et garantir leur confidentialité. Les premiers sceaux furent réalisés dans de l'argile, puis dans du plomb vers le IVe siècle, et enfin de la cire à partir du XIIe siècle.
Cette pratique prit un essor considérable au Moyen-Age avec la multiplication des contrats écrits. Le faible taux d'alphabétisation des populations n'y était également pas étranger puisque ne pouvant pas signer, il était très facile de sceller pour officialiser et authentifier un document. Des artisans fabriquaient d'ailleurs des matrices de sceaux (héraldiques ou non) en grand nombre pour toutes les classes sociales puisque l'on trouve dès le XIIIe siècle des sceaux de paysans. Cependant, ces sceaux étaient portés autour du cou attachés à une chaîne et non pas gravés sur le plateau d'une bague. Cela pour une raison pratique puisque les paysans, artisans, et marchands travaillaient avec leurs mains et risquaient de détériorer la gravure, et également économique puisqu'un bijou avait un coût bien plus important.